السلام عليكم
رفض رجل روسي وصف بأنه أذكى رجل في العالم جائزة قيمتها مليون دولار هي مكافأته على حل أكثر المسائل الرياضية استعصاءً والتي حيرت علماء الرياضيات قرنا من الزمن.
وقال الموقع الإلكتروني لجريدة الديلي ميل البريطانية (ميل أونلاين) إن غيرغوري بيرلمان (44 عاما) -الذي يعيش منعزلا في شقة تملؤها الحشرات بمدينة سان بطرسبرغ- قال أمس من وراء الباب المغلق لشقته، إنه لا يريد الجائزة المالية، لأن لديه "كل ما يريده".
والجائزة منحها له معهد كلاي الأميركي للرياضيات مكافأة على حله لغز "معضلة بوينكير" الذي استعصى على العلماء طيلة قرن، حيث أرسل بيرلمان حل اللغز عبر البريد الإلكتروني.
وبحسب موقع ميل أونلاين الذي أورد النبأ فإنه سبق لبيرلمان -وهو باحث سابق في معهد ستيكلوف للرياضيات في سان بطرسبرغ- أن تغيب عن استلام ميدالية فيلدز القيمة من اتحاد الرياضيات الدولي في مدريد قبل أربع سنوات.
وصرح في ذلك الوقت بأنه ليس مهتماً بالمال أو الشهرة، ولا يريد أن يكون في الواجهة "مثل حيوان في حديقة حيوانات"، مؤكداً أنه "ليس بطل رياضيات"، وأنه "ليس بذلك النجاح"، ولهذا لا يريد لأي أحد أن يشاهده.
إحدى جاراته وتدعى فيرا بيتروفنا قالت إنها كانت يوماً داخل شقته وأنها صعقت مما رأته، حيث لم يكن لدى بيرلمان سوى طاولة واحدة ومقعد وسرير عليه شراشف وسخة تركها أصحاب الشقة السابقون الذين باعوا الشقة له، وكانوا من مدمني الخمر.
وأضافت "إننا نحاول أن نتخلص من الصراصير في المبنى لكنها تختبئ في شقته".
بدأت محاولات حل اللغز مع بيرلمان عام 2003 عندما بدأ في إرسال رسائل إلكترونية تشير إلى حله لغز بيونكير الذي يعد من أعظم سبع معضلات رياضية يقدم معهد كلاي جائزة قدرها مليون دولار لحل أي منها، وقد أظهرت اختبارات دقيقة أنه كان على صواب.
ويدور موضوع اللغز أساسا حول أحجية طوبولوجية تقول إن أي حيز ثلاثي الأبعاد خالٍ من الثقوب هو بمثابة كرة متمددة، وقد تجاوز عمر هذه الأحجية –التي يمكن أن تساعد في تحديد شكل الكون- أكثر من مائة عام حتى تمكن بيرلمان من حلها.
Les chiffres, oui, mais pas sur des billets verts. Le russe Grigori Perelman, rendu célèbre pour avoir résolu l'un des problèmes mathématiques les plus difficiles posés au 20e siècle, a fait savoir lundi qu'il refusait d'aller chercher le «Prix du Millénaire» que lui a décerné la semaine dernière l'Institut Clay des Mathématiques un prix qui l'aurait pourtant récompensé d'un million de dollars (750.000 euros). C'est la seconde fois que ce brillant mathématicien, réputé pour être un homme discret, ne vient pas chercher un prix qui lui a été décerné.
Pour Grigori Perelman, tout démarre en 2002. Alors chercheur à l'Institut Steklov de Mathématiques de Saint-Pétersbourg, ce Russe de 44 ans décide de publier ses recherches sur la conjecture de Poincaré sur une plateforme gratuite Internet, destinée aux scientifiques. Cet exercice mathématique, de nombreux chercheurs s'y sont cassé les dents auparavant. Formulée pour la première fois par Henri Poincaré en 1904, il s'agit d'arriver à déterminer si une forme quelconque peut constituer une sphère de trois dimensions.
L'air de rien, Grigori Perelman explique avoir résolu le problème, pourtant considéré par l'Institut Clay comme l'un des «sept problèmes les plus recherchés du millénaire». Rapidement, la nouvelle se propage dans le milieu scientifique et la trouvaille est validée par les plus grands chercheurs. Après avoir travaillé des années dans l'anonymat le plus total, le mathématicien devient une référence dans le milieu.
Il a démissionné de son poste de chercheur.
Mais Grigori Perelman n'est pas préparé à cette consécration. En 2005, quelque peu dépassé par la situation, il décide de quitter ses fonctions à l'Institut Steklov où il travaille depuis quinze ans. En 2006, l'Union mathématique internationale (IMU) lui décerne, sans surprise, la prestigieuse médaille Fields, sorte de Prix Nobel de mathématiques décerné tous les quatre ans. Une médaille qu'il n'ira jamais chercher, préférant expliquer aux journalistes - sans leur ouvrir la porte de son appartement - qu'il ne souhaite pas «être exposé comme un animal dans un zoo». «Je ne suis pas un héros de mathématiques, leur lance-t-il alors. Je ne suis même pas un génie, c'est pour cela que je ne veux pas que tout le monde me regarde».
Ainsi, depuis quatre ans, Grigori Perelman vit quasiment reclus dans un petit appartement de Saint-Pétersbourg, en compagnie de sa mère âgée. Selon l'une de ses voisines, qui s'est confiée au Daily Mail, l'homme vivrait dans des conditions plus que rudimentaires : «J'ai été une fois dans son appartement et j'ai été abasourdie. Il y a seulement une table, un tabouret et un lit avec un matelas crasseux cédé par les anciens locataires». D'après ses proches, l'homme aurait cessé toute recherche dans le domaine des mathématiques.
وقال الموقع الإلكتروني لجريدة الديلي ميل البريطانية (ميل أونلاين) إن غيرغوري بيرلمان (44 عاما) -الذي يعيش منعزلا في شقة تملؤها الحشرات بمدينة سان بطرسبرغ- قال أمس من وراء الباب المغلق لشقته، إنه لا يريد الجائزة المالية، لأن لديه "كل ما يريده".
والجائزة منحها له معهد كلاي الأميركي للرياضيات مكافأة على حله لغز "معضلة بوينكير" الذي استعصى على العلماء طيلة قرن، حيث أرسل بيرلمان حل اللغز عبر البريد الإلكتروني.
وبحسب موقع ميل أونلاين الذي أورد النبأ فإنه سبق لبيرلمان -وهو باحث سابق في معهد ستيكلوف للرياضيات في سان بطرسبرغ- أن تغيب عن استلام ميدالية فيلدز القيمة من اتحاد الرياضيات الدولي في مدريد قبل أربع سنوات.
وصرح في ذلك الوقت بأنه ليس مهتماً بالمال أو الشهرة، ولا يريد أن يكون في الواجهة "مثل حيوان في حديقة حيوانات"، مؤكداً أنه "ليس بطل رياضيات"، وأنه "ليس بذلك النجاح"، ولهذا لا يريد لأي أحد أن يشاهده.
إحدى جاراته وتدعى فيرا بيتروفنا قالت إنها كانت يوماً داخل شقته وأنها صعقت مما رأته، حيث لم يكن لدى بيرلمان سوى طاولة واحدة ومقعد وسرير عليه شراشف وسخة تركها أصحاب الشقة السابقون الذين باعوا الشقة له، وكانوا من مدمني الخمر.
وأضافت "إننا نحاول أن نتخلص من الصراصير في المبنى لكنها تختبئ في شقته".
بدأت محاولات حل اللغز مع بيرلمان عام 2003 عندما بدأ في إرسال رسائل إلكترونية تشير إلى حله لغز بيونكير الذي يعد من أعظم سبع معضلات رياضية يقدم معهد كلاي جائزة قدرها مليون دولار لحل أي منها، وقد أظهرت اختبارات دقيقة أنه كان على صواب.
ويدور موضوع اللغز أساسا حول أحجية طوبولوجية تقول إن أي حيز ثلاثي الأبعاد خالٍ من الثقوب هو بمثابة كرة متمددة، وقد تجاوز عمر هذه الأحجية –التي يمكن أن تساعد في تحديد شكل الكون- أكثر من مائة عام حتى تمكن بيرلمان من حلها.
Les chiffres, oui, mais pas sur des billets verts. Le russe Grigori Perelman, rendu célèbre pour avoir résolu l'un des problèmes mathématiques les plus difficiles posés au 20e siècle, a fait savoir lundi qu'il refusait d'aller chercher le «Prix du Millénaire» que lui a décerné la semaine dernière l'Institut Clay des Mathématiques un prix qui l'aurait pourtant récompensé d'un million de dollars (750.000 euros). C'est la seconde fois que ce brillant mathématicien, réputé pour être un homme discret, ne vient pas chercher un prix qui lui a été décerné.
Pour Grigori Perelman, tout démarre en 2002. Alors chercheur à l'Institut Steklov de Mathématiques de Saint-Pétersbourg, ce Russe de 44 ans décide de publier ses recherches sur la conjecture de Poincaré sur une plateforme gratuite Internet, destinée aux scientifiques. Cet exercice mathématique, de nombreux chercheurs s'y sont cassé les dents auparavant. Formulée pour la première fois par Henri Poincaré en 1904, il s'agit d'arriver à déterminer si une forme quelconque peut constituer une sphère de trois dimensions.
L'air de rien, Grigori Perelman explique avoir résolu le problème, pourtant considéré par l'Institut Clay comme l'un des «sept problèmes les plus recherchés du millénaire». Rapidement, la nouvelle se propage dans le milieu scientifique et la trouvaille est validée par les plus grands chercheurs. Après avoir travaillé des années dans l'anonymat le plus total, le mathématicien devient une référence dans le milieu.
Il a démissionné de son poste de chercheur.
Mais Grigori Perelman n'est pas préparé à cette consécration. En 2005, quelque peu dépassé par la situation, il décide de quitter ses fonctions à l'Institut Steklov où il travaille depuis quinze ans. En 2006, l'Union mathématique internationale (IMU) lui décerne, sans surprise, la prestigieuse médaille Fields, sorte de Prix Nobel de mathématiques décerné tous les quatre ans. Une médaille qu'il n'ira jamais chercher, préférant expliquer aux journalistes - sans leur ouvrir la porte de son appartement - qu'il ne souhaite pas «être exposé comme un animal dans un zoo». «Je ne suis pas un héros de mathématiques, leur lance-t-il alors. Je ne suis même pas un génie, c'est pour cela que je ne veux pas que tout le monde me regarde».
Ainsi, depuis quatre ans, Grigori Perelman vit quasiment reclus dans un petit appartement de Saint-Pétersbourg, en compagnie de sa mère âgée. Selon l'une de ses voisines, qui s'est confiée au Daily Mail, l'homme vivrait dans des conditions plus que rudimentaires : «J'ai été une fois dans son appartement et j'ai été abasourdie. Il y a seulement une table, un tabouret et un lit avec un matelas crasseux cédé par les anciens locataires». D'après ses proches, l'homme aurait cessé toute recherche dans le domaine des mathématiques.