السلام عليكم و رحمة الله
La renaissance dorée de la BMW Série 5
La berline de milieu de gamme du constructeur munichois revient
parée d'équipements et de technologies réservés auparavant au segment supérieur. Que va-t-il rester aux grandes ?
La Série 5 a été le signal du renouveau de BMW. Le succès rencontré par cette berline née en 1972 lui a permis de se placer assez vite à la tête d'un redéploiement constitué par les Séries 3 et 7, se renforçant ensuite avec les Séries 6, X et dernièrement la Série 1. Ce n'est donc pas une automobile comme les autres que le constructeur bavarois a remis pour la cinquième fois sur le métier. Avec un enjeu de taille : outre sa dimension symbolique, la Série 5 est une voiture profitable pour son fabricant, car elle procure des marges élevées sur des volumes loin d'être négligeables.
L'objectif semble avoir été atteint : la Série 5 renaît aujourd'hui avec des habits si huppés qu'elle donne aujourd'hui un réel coup de vieux à la concurrence. Ligne, châssis, équipements, technologies, finition, la nouvelle «5» se situe plus dans le haut de gamme, voire le très haut de gamme, qu'en son milieu. Dès l'installation à bord, les idées sont fixées : l'habitacle est quasiment identique à celui de l'actuelle Série 7 lancée fin 2008, tout comme les liaisons au sol. La pléthore d'équipements et la débauche de technologies se situent aussi dans l'univers du grand luxe, tout comme l'assemblage et la finition, exceptionnels. La marque ne s'est pas cette fois fourvoyée dans des errements stylistiques ayant gâché le début de carrière de la précédente Série 7. Friand des dernières technologies, le client BMW
est d'un conservatisme avéré en matière d'esthétique : le prix de sa fidélité. Le style revient par conséquent à un classicisme de bon aloi.
Le capot long, les porte-à-faux réduits, et les flancs très travaillés,
soulignés par une ligne courant au bas de la caisse, confèrent au
véhicule un certain cachet pouvant plaire sous toutes les latitudes.Une voiture «cockpit»
Une touche accentuée de sportivité est donnée par la grande prise d'air horizontale, située sous les fameux «naseaux» de la marque, cette fois inclinés légèrement vers l'avant. Elle élargit optiquement la voiture et la fait également paraître plus basse. Vue de côté, la nouvelle Série 5 révèle un empattement allongé de 8 cm pour une longueur ne progressant que de 4 cm. Comme sur la Série 7, les roues arrière peuvent être directrices, la direction et le châssis actifs. Un «stop & go», un radar anticollision et une boîte automatique à 8 vitesses sont également présents à l'appel. Les motorisations incluent le surpuissant V8 de 407 ch (550i). Mention spéciale au diesel 2 litres d'entrée de gamme, qui signe un record de 5 l au 100 tout en progressant de 177 à 184 ch. Tous les groupes voient leurs consommations, et donc leurs émissions, sensiblement diminuer. Comme sur la Série 7, un certain sentiment d'engoncement prédomine toutefois dans l'habitacle en raison de l'important volume du mobilier. Cette nouvelle BMW est une «voiture cockpit» dans laquelle on se glisse plus qu'on ne monte. Ceux qui veulent plus d'espace se tourneront vers le
SUV. Les autres, à moins de rechercher une berline d'une taille plus statutaire, pourront considérer cette Série 5 comme un haut de gamme définitif.
La renaissance dorée de la BMW Série 5
La berline de milieu de gamme du constructeur munichois revient
parée d'équipements et de technologies réservés auparavant au segment supérieur. Que va-t-il rester aux grandes ?
La Série 5 a été le signal du renouveau de BMW. Le succès rencontré par cette berline née en 1972 lui a permis de se placer assez vite à la tête d'un redéploiement constitué par les Séries 3 et 7, se renforçant ensuite avec les Séries 6, X et dernièrement la Série 1. Ce n'est donc pas une automobile comme les autres que le constructeur bavarois a remis pour la cinquième fois sur le métier. Avec un enjeu de taille : outre sa dimension symbolique, la Série 5 est une voiture profitable pour son fabricant, car elle procure des marges élevées sur des volumes loin d'être négligeables.
L'objectif semble avoir été atteint : la Série 5 renaît aujourd'hui avec des habits si huppés qu'elle donne aujourd'hui un réel coup de vieux à la concurrence. Ligne, châssis, équipements, technologies, finition, la nouvelle «5» se situe plus dans le haut de gamme, voire le très haut de gamme, qu'en son milieu. Dès l'installation à bord, les idées sont fixées : l'habitacle est quasiment identique à celui de l'actuelle Série 7 lancée fin 2008, tout comme les liaisons au sol. La pléthore d'équipements et la débauche de technologies se situent aussi dans l'univers du grand luxe, tout comme l'assemblage et la finition, exceptionnels. La marque ne s'est pas cette fois fourvoyée dans des errements stylistiques ayant gâché le début de carrière de la précédente Série 7. Friand des dernières technologies, le client BMW
est d'un conservatisme avéré en matière d'esthétique : le prix de sa fidélité. Le style revient par conséquent à un classicisme de bon aloi.
Le capot long, les porte-à-faux réduits, et les flancs très travaillés,
soulignés par une ligne courant au bas de la caisse, confèrent au
véhicule un certain cachet pouvant plaire sous toutes les latitudes.Une voiture «cockpit»
Une touche accentuée de sportivité est donnée par la grande prise d'air horizontale, située sous les fameux «naseaux» de la marque, cette fois inclinés légèrement vers l'avant. Elle élargit optiquement la voiture et la fait également paraître plus basse. Vue de côté, la nouvelle Série 5 révèle un empattement allongé de 8 cm pour une longueur ne progressant que de 4 cm. Comme sur la Série 7, les roues arrière peuvent être directrices, la direction et le châssis actifs. Un «stop & go», un radar anticollision et une boîte automatique à 8 vitesses sont également présents à l'appel. Les motorisations incluent le surpuissant V8 de 407 ch (550i). Mention spéciale au diesel 2 litres d'entrée de gamme, qui signe un record de 5 l au 100 tout en progressant de 177 à 184 ch. Tous les groupes voient leurs consommations, et donc leurs émissions, sensiblement diminuer. Comme sur la Série 7, un certain sentiment d'engoncement prédomine toutefois dans l'habitacle en raison de l'important volume du mobilier. Cette nouvelle BMW est une «voiture cockpit» dans laquelle on se glisse plus qu'on ne monte. Ceux qui veulent plus d'espace se tourneront vers le
SUV. Les autres, à moins de rechercher une berline d'une taille plus statutaire, pourront considérer cette Série 5 comme un haut de gamme définitif.